Étude historique sur les pratiques illicites dans l’adoption internationale en France
En 2021, Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers et directeur du laboratoire de recherche TEMOS (CNRS UMR 9016), a proposé à la Mission de l’adoption internationale (MAI) que soit réalisée une étude historique sur les pratiques illicites dans l’adoption internationale en France.
Sur la base d’un projet scientifique qu’il a élaboré, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (DFAE, direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire – MAI) a accepté de financer une mission postdoctorale de 12 mois (année 2022) et a signé une convention avec l’Université d’Angers et le laboratoire TEMOS. Fabio Macedo, docteur en histoire ayant réalisé une thèse sur l’histoire de l’adoption (EHESS, 2020), a été recruté par l’Université d’Angers en qualité de chercheur postdoctorant afin de mener à bien ce travail sous la supervision d’Yves Denéchère.
La convention liant les parties, signée en décembre 2021, stipulait que le travail de recherche visait à produire une « Étude historique sur les pratiques illicites dans l’adoption internationale en France ». Il était entendu que la direction scientifique et les orientations de recherche ne dépendraient que du laboratoire, que le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ne serait pas partie prenante à sa rédaction, ce qui a été strictement respecté, et que le compte-rendu de recherche serait diffusé librement. C’est pourquoi ce document a été déposé sur le portail HAL SHS.
Après une introduction définissant l’objet de la recherche et le replaçant dans le contexte actuel, notamment européen, le présent document se compose de quatre parties. Une revue de la littérature académique analyse comment, par qui et pourquoi les pratiques illicites dans l’adoption internationale ont été étudiées (I). La bibliographie recense les ouvrages et articles scientifiques parus sur le sujet (II). La principale partie du compte-rendu de recherche est constituée d’un guide commenté des sources – archives, sources audiovisuelles, presse – qui permettent de documenter les pratiques illicites (III). Enfin sont proposées des pistes de réflexion pour lancer des recherches approfondies sur le sujet ou plus simplement orienter les analyses (IV).